JE SUIS UNE FEMME NOIRE

« Avant, j’avais l’impression d’être née de la mauvaise couleur.
Jusqu’au moment où j’ai réalisé que c’était ce qu’ils voulaient me faire croire. »

 

 

Dès notre plus jeune âge, la vision de notre personne se construit avec ce que l’on voit et ce que l’on entend au quotidien.
Les dégâts débutent dès la cour de récré à l’école.
Sachez que les regards, les mots frappent et restent.
Mais, un enfant rapporte ce qu’il entend et vit au sein de son foyer.
Oui, il est votre reflet.
C’est pour cela, qu’il faut savoir sensibiliser dès le départ.
Il est un important de s’éduquer et d’éduquer à son tour.
Évitons de reproduire les erreurs du passé.

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JE SUIS UNE FEMME NOIRE ET FIERE DE L’ETRE

 

 

« Avant, ils se moquaient de ma couleur de peau.
Aujourd’hui, ils rêvent d’en avoir la carnation parce-que c’est tendance. »

Après tu entends des :

– Mais je ne comprends pas pourquoi elle s’éclaircit la peau ?

Une personne qui s’accepte ne s’infligerait pas un tel châtiment.
La charge mentale est tellement forte et lourde, qu’elle conduit certains à renier ce que la vie leur a offert.
Pour rentrer dans un moule qui n’existe que dans les yeux de la société.

Ce qui est encore plus choquant, sont les personnes des mêmes cultures qui « pratiquent » le  racisme « hypocrite » comme j’aime l’appeler.
Vous inquiétez pas on vous voit aussi.
C’est bien chez les autres mais surtout pas chez vous. Parfois, la non acceptation de l’autre et encore plus violente alors que c’est là que l’on doit trouver le soutien.

Soyez cohérents,
Arrêtez de prendre seulement ce qui vous arrange.

#jenesuispasunetendance

 

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« Avant, ils se moquaient de mes cheveux.
Maintenant, ils veulent les toucher pour voir ce que ça fait. »

Aller, on va mettre les deux pieds dans le plat.

Que vous ayez les cheveux bouclés, frisés, crépus ou que sais-je si vous voulez changer de tête faites-le pour vous et non pour penser que vous seriez plus fraîche. Parce-que  vous l’êtes déjà. Vous êtes née avec une beauté qui vous est propre.
On nous assène toute la journée à la télé, via les pubs, les magazines, les réseaux sociaux qu’avoir un type de cheveux précis est le critère de beauté par excellence.
J’ai fait partie de la team qui a explosé ses cheveux car je pensais que le critère de beauté ultime était d’avoir des cheveux aussi lisse que possible.
Après avoir vécu la pression sociale, il y a quelques années j’ai décidé de me raser entièrement les cheveux.
Chacun sa méthode et ses choix. Mais pour moi, ça a été libérateur.
C’était symbolique, c’était comme si je disais merde à toutes ces années d’esclavagisme psychologique.
Enfin, je me sentais m’appartenir à nouveau.  Je reprenais le pouvoir sur ma personne.

D’ailleurs petit point, il y a de plus en plus de cheveux afro qu’il n’en a jamais eu auparavant.
Cela ne change rien au fait que ce n’est pas approprié de demander constamment de toucher nos cheveux ou pour les plus audacieux de plonger directement les mains dedans.
C’est indécent et on n’a en aucun cas l’obligation d’accepter. Imaginez la situation dans le sens inverse. Si vous nous posez la question ou faites ce geste imaginer juste le nombre de personnes qui l’on fait avant ? Voilà, je pense que je n’ai pas besoin d’en ajouter davantage à ce sujet.

#Jenesuispastondivertissement

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« Avant, ils me trouvaient moche.
Maintenant, ils me voient comme un fantasme. »

Alors là, je crois que c’est la chose qui me rend le plus dingue et qui me tord de rire en même temps.
Avant, on était clairement invisible. Maintenant, ça se bouscule dans nos DM.

La femme est déjà assez hypersexualisée comme ça.
Si elle montre un bout de peau elle cherche forcément quelque chose derrière et doit s’en justifier, alors que non. Et on ne cessera de le répéter.
ÉDUQUEZ-VOUS.

Girls,
Votre corps vous appartient et vous en faites ce que vous en voulez.
Vous seules êtes à même de juger.

Maintenant que j’ai placé le contexte, on va étayer.
J’ai remarqué que quand on est approchée on ne peut s’empêcher de souligner et surligner la notion d’exotisme.
Et les formes, on en parle? Je ne sais pas si vous êtes au courant mais même chez les femmes de couleur il y a des différences et en agissant de la sorte vous ne faites que rajouter d’autres complexes.
Certains s’aventurent même à nous donner un côté bestial. Je suis sure que vous voyez très bien où je veux en venir.

– Tu ressembles à une panthère t’as un côté sauvage. Etc.
Calmez-vous, ce n’est pas parce-que nous avons des origines africaines que vous êtes obligés de nous associer à un animal de la savane du coin.

Nous ne sommes pas une expérience qu’il faut essayer au moins une fois dans sa vie, parce-que ça vaut le coup d’essayer. Approchez-nous avec respect sinon veuillez disposer, merci bien.

#jenesuispastonexpérience

 

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Je suis une femme noire et je peux être faible.

 

« Avant, ils me voyaient comme un symbole de force.
Maintenant, ils s’étonnent de me voir craquer. »

– T’es noire, t’es arabe et en plus musulmane donc tu vas devoir encaisser.

Après j’entends hurler qu’on est des « sauvages » dès qu’on ose dire qu’on n’est pas d’accord ou que l’on n’accepte pas quelque-chose.
On est sensé mieux encaissé parce-que cette image de femme forte ne doit pas être entachée.
Malheureusement certaines gardent leurs maux pour elles alors qu’elles auraient tout autant besoin d’être soutenues.
C’est à peine maintenant, que les femmes de couleur commencent à avouer être ou avoir passé des moments de dépression.
Comme si c’était tabou. Comme si elles n’avaient pas le droit.

Je suis sûre que tu es en train de relate au fond de toi parce-qu’on est toutes déjà passées par là.
Et ça va de la façon dont on se censure à la façon dont on pense devoir être traité.

Tu peux être blanche, noire, jaune, verte, violet, etc.
Tu as des sentiments ? Exprime-les.
Tu as besoin d’aide. Demande-le.

#J’aiaussidessentiments

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Je suis une femme noire qui dérange.

Je ne veux plus entendre ou lire que l’on se victimise.
Si on l’ouvre, c’est qu’il y a un soucis qui mérite d’être abordé.
Aujourd’hui, on ose enfin amorcer le problème.

Ici, je parle en mon nom.
Mais, je parle aussi au nom de toutes les femmes.
Parce-que cela nous regarde toutes et qu’ensemble on peut changer les choses.

Je ne suis pas là pour pointer du doigts.
Je partage seulement ce que j’ai vécu et vis encore aujourd’hui à mon échelle.

Cela veut dire que je suis loin de cautionner « l’inversion des tendances ».
La femme noire est peut-être mis au devant de la scène aujourd’hui mais on sait que c’est parce-que ça fait vendre.

Personne ne doit changer pour ressembler à qui que ce soit.
Mais accepter sa nature et jouir de la beauté que la vie lui a offerte.

Après tout, il n’y a que nous qui puissions changer les choses.
À nous de nous éveiller, de prendre conscience afin d’avoir un impact sur notre génération et celles qui vont arriver.

#Noussommestoutesensembles
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Nous sommes tous des êtres humains.
Nous avons le même sang.

Avant, je me voyais comme un handicap au sein de cette société.
Parce-qu’on me faisait sentir différente et inférieure.

Alors qu’aujourd’hui,
je me sens plus riche que jamais.

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Je suis une femme noire qui se défend.

 

J’ai essayé d’aborder ici de manière très succincte un sujet qui me tient plus qu’à cœur.
J’aimerais à travers ça éveiller et rassembler les esprits.
Ce qui a toujours été le but de mes écrits.

Si tu te sens concernés, touchés ou autres fais-le moi savoir.

Si tu as prêté attention, j’ai mis des hashtags à chaque point abordés.
Si tu veux faire partie de l’aventure et sensibiliser à ton tour les autres, je te laisse choisir un passage, une photo, n’importe tant que cela te touche et de le partager.
N’hésite pas m’identifier afin que je puisse aussi découvrir ce qui  t’a parlé.

À toi de jouer !

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Je suis une femme noire et je l’assume.